Resto et bureaux débarquent à la Cité de la voile

Publié le par fab

La zone de la base de sous-marins, reconvertie dans le nautisme et la course au large, séduit de plus en plus. Dernier-né des projets : un immeuble de 5 600 m2.

Le projet. Il est porté par la société Celtic Submarine, créée par cinq investisseurs locaux. Parmi eux : Laurent Moisson, dirigeant de la société An Oriant Sail (AOS), très présent dans le nautisme et la régate, à l'origine de l'idée dès 2005, et Noël Couëdel, président du Festival interceltique et directeur éditorial du groupe de presse Le Parisien.

6 millions d'euros. Le projet prévoit la construction d'un immeuble, mitoyen du bâtiment qui héberge Delta Dore, le monocoque de course au large de Jérémie Beyou. L'édifice fera face aux parkings et à l'esplanade de la Cité de la voile. Le permis de construire sera déposé en février. Le premier coup de pioche interviendrait à l'automne 2009 pour une livraison et une ouverture fin 2010. Coût estimé : 6 millions d'euros.

Sur trois étages. L'immeuble développe 5 665 m2 de surface sur un rez-de-chaussée et trois étages. Il accueillera une cinquantaine d'entreprises, dont la plupart seront propriétaires de leurs locaux. On trouvera : un bar-brasserie, un magasin de vêtements, des commerces liés à la régate (accastillage, électronique, électricité, etc.), des loueurs de bateaux et d'autres activités liées au nautisme (événementiel, communication, etc.). Une société spécialisée dans le développement durable devrait aussi s'y installer.

Signé Andréatta. L'architecte lorientais a beaucoup travaillé sur le réaménagement de la base de sous-marins et plus largement sur Keroman. C'est lui qui a dessiné les trois bâtiments qui abritent les écuries de course Banque Populaire, Groupama et Alain Gautier. C'est lui qui a refondu le bloc K1 qui accueille les entreprises Marsaudon. Marc Andréatta a aussi conçu le bâtiment de Keroman Technologies et les bureaux d'accueil de l'aire navale de Keroman.

Lieu d'animations. Le bâtiment comprendra en son centre un patio de 300 m2 et des salles pour des réceptions ou pour des réunions. L'idée est d'attirer des animations tout au long de l'année, en plus des événements ponctuels tels la Solitaire du Figaro ou un départ de tour de monde en maxi-trimaran.

180 emplois, au départ. C'est le chiffre avancé par les promoteurs, qui tablent sur « la synergie » entre les entreprises pour doper l'activité du lieu, très vite.


Source : Charles JOSSE Ouest-France

Publié dans La cité de la voile

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