La plus belle histoire - Pen Duick VI

Publié le par Tabarly - pen Duick

Comme les précédents Pen Duick, le sixième, long de plus de 22 mètres, est construit sur mesure pour les besoins d'une compétition : le Tour du monde, par le sud des trois caps et en quatre étapes.

Plusieurs circum-navigateurs ont déjà réalisé le tour de la terre à la voile et, en 1968, la course du Golden Globe avait sacré l'exploit de Robin Knox Johnston en solitaire.

Mais en 1973, à l'occasion de la création de la première Whitbread, aucun grand bateau "classique" n'avait encore pénétré les hautes latitudes sud en compétition.

Tabarly conçoit
Pen Duick VI pour ce programme.

Un parcours complet où il faut être le plus rapide à travers les calmes, profiter des alizés, tenir dans les tempêtes.


Pen Duick VI marque d'abord son temps par l'originalité de son mode de financement.

Un pool de fournisseurs, réunis dans un groupement d'intérêts économique, préfigure le sponsoring des années 1980.

Avec
Pen Duick VI,
Tabarly marque surtout l'histoire de la voile à l'occasion d'un vrai paradoxe.

Conçu pour le Tour du monde en équipage en 1973, deux démâtages ruinent toutes les chances de succès du bateau.

Mais, surprise, c'est à son bord et en solitaire qu'Eric connaît un nouveau triomphe en remportant la Transat de 1976.


Extrait du livre "A Eric"

Les dates qui ont marqué l'histoire de ce bateau

1973 : mise à l'eau de Pen Duick VI à Brest
            Participation à la première Whitbread - deux démâtages en Atlantique et en Pacifique
            Retour à Brest par le Horn

1974 : troisième à bord de Pen Duick VI dans la Course des Bermudes

1975 : Courses du RORC à bord du Pen Duick VI dont le Fastnet

1976 : victoire dans la Transat anglaise en solitaire avec Pen Duick VI (23 j 10 h)

1977 : Pen Duick VI en attente de décision de jauge : il sera reclassé rétroactivement



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